Dans mon deuxième billet sur le module 4 – Le web social… trop facilement sociable, j’ai porté ma réflexion sur les répercussions des actions posées en ligne. J’ai réalisé que je n’ai pas parlé de la cyberintimidation. Ce phénomène grandissant touche plus d’un jeune sur 4 et cause la perte de l’estime de soi, la dépression et pousse certains à se suicider. C’est donc dire qu’il faut prendre le sujet au sérieux et offrir les outils nécessaires aux jeunes pour se défendre et freiner le mouvement.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), décrit la cyberintimidation comme étant « le fait de harceler une personne ou de tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants, qu’ils soient illustrés ou écrits. » Les détracteurs utilisent les courriels, les sites web, la messagerie instantanée, les salons de clavardage (Chat room), les groupes de discussion et bien d’autres moyens en ligne pour blesser. C’est justement devenu facile de partager ses opinions sur le web et d’écrire tout ce qui nous plaît en profitant du caractère anonyme du web. Ils n’ont plus besoin de faire face aux gens intimidés et bénéficient d’une plus grande visibilité que dans la cour d’école. De plus, les commentaires et images se répandent très rapidement sur l’Internet, ce qui rend difficile d’éliminer toutes les sources et freiner la diffusion.
Je termine ce billet en levant mon chapeau à tout ceux qui sont passés au travers de cette épreuve et envoi mes pensées à toutes les familles qui ont perdu un être cher qui a été victime de cyberintimidation.
N’hésitez pas à aller chercher de l’aide et dénoncer les gens qui vous intimident sur le web, c’est la seule façon de tenter d’arrêter la cyberintimidation.
Voici quelques ressources en ligne pour vous aider à contrer vos détracteurs et avoir de l’aide:
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