La propagation virale

Qui n’a pas déjà regardé les vidéos les plus populaires sur YouTube pour participer aux conversations qui circulent sur le sujet? Vous avez déjà entendu parler de Gangnam style? Cette vidéo a été vue plus de 1 milliard de fois et a été le sujet de plusieurs parodies et « remake ». Pour sa part, le petit David qui revient du dentiste et parle à son père sous l’effet des anesthésiants s’est mérité plus de 295 millions de vue. Mais qu’est-ce qui fait qu’une vidéo ou nouvelle attire davantage l’attention qu’une autre? Est-ce qu’il y a une recette magique pour la propagation virale? Les entreprises s’y intéressent de plus en plus, car ils veulent pouvoir bénéficier du phénomène pour promouvoir leurs produits.

Plusieurs spécialistes se sont penchés sur la question, mais deux théories sont ressorties plus particulièrement du lot.

La théorie des gens d’influence (The influentials)

Edward B. Keller et Jonathan L. Berry sont partis du concept du bouche-à-oreille pour élaborer leur théorie. Pour accroître les résultats de ce simple concept social, les deux auteurs ajoutent la notion de personne d’influence. Il s’agit alors de faire affaire avec des gens qui ont un réseau de contacts très développé pour maximiser les retombées de la propagation. Les personnes d’influence ont :

• Un style de vie actif qu’ils démontrent partout où ils vont ;
• Un réseau de contacts très large, à l’intérieur comme à l’extérieur de leur communauté ;
• Un entourage qui les consulte pour des conseils ou pour avoir leurs opinions puisqu’ils démontrent un désire de résoudre les problèmes ;
• Et partent des tendances qui font une différence dans la vie des gens.

La théorie du « Tipping Point »

Duncan Watts n’est pas du tout d’accord avec la première théorie et mise plutôt sur la combinaison de paramètres aléatoires. L’auteur compare sa théorie à la propagation d’un feu de forêt. Les dommages vont être déterminés par plusieurs facteurs tels que la pluie, le type d’arbre, la vitesse de réaction des pompiers, etc.

Pour ma part, je dois dire que je suis partagée entre les deux théories. Je crois que chacune d’elle a des points qui ont du sens et réunis ensemble, elles donnent un concept plus complet. Mais comme le dit Fred Carvazza, je suis d’avis que le temps demeure un élément important. Si on n’est pas trop pressé, on peut coordonner les facteurs et choisir les personnes d’influences entourant la diffusion du message. On peut donc choisir le meilleur moment pour mettre toutes les chances de notre côté de réussir une campagne virale.

Respect des propriétés intellectuelles

À travers mes recherches sur les blogues, les thèmes du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle sont revenus souvent dans les résultats, aspect que nous n’avons pas abordé dans les lectures du cours. Tout comme un site web, un blogueur se doit de respecter les lois sur les propriétés intellectuelles. Il doit donc s’assurer de bien citer les sources mentionnées (hyperlien suffit pour les blogues), que les images affichées soient libres de droit ou encore, qu’il possède la permission de son auteur.

Lorsqu’il s’agit d’un cliché personnel utilisé pour illustrer le contenu d’un billet, il faut s’assurer de respecter le droit à l’image et à l’intégrité dicté par la Charte des droits et libertés. Je ne vais pas énumérer tous les aspects de la loi puisqu’il ne s’agit pas d’un billet juridique. Néanmoins, il est important de retenir qu’on doit d’avoir le consentement libre et éclairé de toute personne qui est reconnaissable sur l’image.

Comment faire à son tour pour éviter qu’on ne recopie le contenu de son blogue? Christophe Pineau du blogue Commentcamarche.net soutient qu’en cas de litige, il faut être capable de démontrer qu’on est l’auteur de l’oeuvre. Pour ce faire, on doit idéalement tout imprimer et mettre dans des enveloppes scellées, en plus de s’envoyer le tout par courrier recommandé pour avoir une date officielle sur l’enveloppe. À mon avis, c’est une procédure très complexe et extrême pour protéger le texte d’un blogue!

D’autres options plus simples s’offrent à vous. Vous pouvez plutôt mettre un texte légal et le contexte d’utilisation dans le bas de vos pages afin de rappeler le droit d’auteur qui s’applique sur le contenu présenté. Pour les images, vous pouvez tout simplement ajouter un marquage numérique pour insérer un code caché dans l’image diffusée. Toutefois, cette technique n’est pas parfaite puisqu’il existe à présent des logiciels capables d’enlever les marquages.

C’est bien beau tout ça, mais je suis pas mal certaine que la plupart des blogueurs n’appliquent pas toutes ses astuces pour se protéger. D’après mes constatations, ce sont plutôt les blogues des entreprises incorporées qui suivent les éléments mentionnés tels que le blog.axe-net de l’agence web Axe-Net. Pour ce qui est du droit d’auteur des images et du droit à l’intégrité, la plupart des blogues ne respectent pas ces lois non plus.

Croyez-vous que c’est nécessaire d’appliquer ces démarches pour un blogue amateur? Comptez-vous faire de même pour le vôtre?

Les propriétés et avantages d’un blogue

Dans le module 3 du cours, nous avons vu les 5 propriétés qui définissent un blogue, soit :

• la responsabilité éditoriale des auteurs;
• une utilisation d’hyperlien dans les billets;
• les mises à jour fréquentes et l’ordre chronologie inverse;
• l’accès libre au contenu;
• l’archivage des informations à l’aide de permalien.

Toutefois, en poussant mes recherches davantage, j’ai découvert un auteur qui attribuait une caractéristique additionnelle au cybercarnet.

Philippe Pinault parle sur son blogue Weblogs – Ebusiness – Innovation –  Entrepreneuriat du caractère communautaire  qui se démarque du carnet web. Les gens qui possèdent un blogue partagent leur passion, leur opinion ou encore un champ d’expertise. Le thème abordé rejoint une clientèle précise qui possède cet intérêt en commun. Il se créer alors un lien d’attachement avec les lecteurs et ils ont l’opportunité de partager leur opinion. La possibilité de pouvoir émettre des commentaires créer un lieu d’échange où des discussions peuvent faire avancer la réflexion. C’est en quelque sorte un mélange de site internet et de réseaux sociaux.

À mes yeux, un site internet fait plus professionnel puisqu’il s’agit souvent d’une équipe d’experts qui manipule le contenu. Toutefois, je me suis demandé pourquoi les entreprises ont recours à un blogue en plus de leur page web. J’ai trouvé une réponse sur le site Création Sites Internet.net. Selon eux, la création d’un carnet web est très avantageuse pour les compagnies.  Elle permet de renforcer les communications ainsi que le lien avec le site de l’organisation. Voici les 3 avantages principaux :

• Permet un référencement optimal : il est facile de mettre le contenu à jour;
• Permet une image de marque améliorée : le blogue donne un ton plus humain à l’entreprise;
• Représente un investissement peu coûteux : la tenue d’un blogue de demande pas d’avoir une équipe d’expert et demande peu de temps.

Bref, en connaissant les propriétés et avantages d’un blogue, on comprend mieux pourquoi le phénomène a gagné en popularité au cours des dernières années.